Dés le printemps 2009, la côte du Port Haut va se transformer. Dans un premier temps, ce sont des montagnes de branches, de broussailles plus épineuses les unes que les autres qui seront coupées et brulées. Il faudra aussi canaliser les écoulements sauvages d'eau qui envahissent le chemin et transportent inexorablement vers le Tarn quantité de terre et tout ce qui se trouve dans le chemin, formant ça et la des ruisseaux ou au contraire de solides concrétions.
La fontaine et l'abreuvoir
Les gros chantiers sont ceux de la fontaine et de l'abreuvoir.Ils seront patiemment dégagés à la pioche et au burin de plusieurs mètres cubes de calcaire. Ils découvrent aujourd'hui leurs visages d'origine, même s'il reste encore des travaux de finition à réaliser.
Le lavoir , grace au savoir faire de Christian, aidé par Kader et André va retrouver un toit solide et neuf. Christian étant de plus un perfectionniste, il va revêtir le mur de briques nues des plus belles concrétions calcaires retirées de l'abreuvoir
Le Port Haut n'est pas loin mais il n'est pas encore atteint. Il reste encore quelques centaines de mètres de chemin à débroussailler et même à retracer par endroit. En effet, celui ci a subit de nombreux éboulements et les crues du Tarn n'ont rien arrangé. C'est à la serpe à la pelle et à la pioche qu'on avance lentement mais sûrement. Et sous la première neige de décembre, quel spectacle!
Un jour de décembre, les premiers vestiges du port Haut sont enfin en vue. Quelle émotion d'imaginer autour de ces quelques restes de quai les fûts de vin qu'on embarque sur les gabarres qui vont descendre lentement le Tarn.
Il faut maintenant aller plus loin et le plus délicat reste à faire : construire une passerelle pour enjamber sans risque un ruisseau, et arriver jusqu'au hameau de Saint Amans en traçant de toutes pièces un étroit sentier entre la rivière et les hautes falaises qui la bordent, afin de rejoindre les sentiers de randonnée du rabastinois .
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